Disestablishmentarianism

Mémoire

Mémoire de fin d’étude

Avant-propos :

Depuis toujours le désordre est une grande calamité publique… Si c’est à un âge entre six ou sept ans que l’enfant fait la différence entre le bien et le mal, ceux-ci sont liés à la punition ou à la récompense qui vient en conséquence. Il ne comprend pas réellement si le geste est bien ou mal, mais il comprend qu’il faut à tout prix éviter la punition. Si ces idées sont les bases de l’humanité, pilier de notre civilisation, elles sont aussi à comprendre en fonction du contexte, du temps, et de la culture dans laquelle nous grandissons. Il se peut à un certain moment que le « trop pensé », le « trop rangé » ou le « trop sage » devienne anxiogène. Quoi de plus agréable que le silence total, le calme. Des notions liées à l’idée de paix, avant que l’angoisse de celles-ci ne deviennent trop silencieuses, trop calmes et trop paisibles. Donnons au désordre une définition n’appartenant qu’à elle, qui ne serait pas seulement la part d’ombre du manque d’ordre. Nous ne manquons pas d’ordre, nous avons besoin à un certain moment de créer le désordre. Pourquoi est-ce que le bien serait-il l’ordre, et le mal le désordre ? C’est ce qu’ont essayé de démontrer de nombreux artistes de notre histoire. C’est donc par le biais de leurs travaux et de leurs pensées que nous analysons et montrons d’après cet ouvrage, que le mal n’est pas forcément synonyme d’erreur, et que l’erreur est parfois bonne à prendre pour pousser à la création. Demandons-nous alors, qu’est-ce qu’un design de qualité ? Comment, et d’après quels principes pouvons-nous juger de la valeur d’une création, qu’elle soit graphique, architecturale, ou musicale ? Tentons alors de comprendre ce raisonnement en développant quelques analyses des questionnements qui nous ont été apportés, par l’apparition de la Nouvelle Vague Californienne, apportée aux États-Unis par April Greiman, l’apparition du Macintosh et la conséquence de cette avancée technologique majeure. La création du Studio Emigre et de leur célèbre caractère : le Matrix. En passant par le Postmodernisme Architectural, le Déconstructivisme, le Groupe Memphis ou encore le travail d’8vo, avec l’aide du studio allemand Vier5.

Écrit et réalisé avec Etienne Deprez Librati.